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Asquins

Église Saint-Jacques le Majeur (XIIe-début du XIIIe siècle)

L'édifice date des années 1160-1200 environ, même si le bas-côté nord a été reconstruit au XIIIe siècle. La nef centrale, dépourvue d'éclairage direct, est couverte de voûtes en berceau assez fortement brisé. L'église conserve un buste-reliquaire de saint Jacques (v. 1600) et des peintures murales des XVe-XVIIIe siècles. Située au bas de la colline de Vézelay, elle rappelle que les pèlerins empruntaient au Moyen Âge (et encore de nos jours) la route qu'elle domine depuis le promontoire pour se rendre en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. D'ailleurs, dans une lettre apocryphe du pape Innocent II (1130-1143), Aymeri Picaud, à qui l'on a attribué en partie le Codex Calixtinus, manuscrit original du Guide du pèlerin (sorte de guide du pèlerin de saint-Jacques et surtout ouvrage chrétien d'apologétique compilé vers 1140 à Saint-Jacques de Compostelle), est aussi confondu avec un certain Olivier d'Asquins, prêtre, mais par erreur. L'église d'Asquins (prononcer "âquin") a été remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles, notamment avec la construction du clocher actuel dans les années 1750 et la reprise du bas-côté sud.

Asquins - Eglise Saint-Jacques le Majeur (XIIe-XIIIe siècle)
Asquins - Eglise Saint-Jacques le Majeur (XIIe-XIIIe siècle)
Asquins - Eglise Saint-Jacques (XIIe-XIIe et XVIIIe s.)
Asquins - Eglise Saint-Jacques (XIIe-XIIe et XVIIIe s.)
Asquins - Eglise Saint-Jacques : la nef (XIIe s.)
Asquins - Eglise Saint-Jacques : la nef (XIIe s.)
Asquins - Eglise Saint-Jacques : collatéral nord (début du XIIIe s.)
Asquins - Eglise Saint-Jacques : collatéral nord (début du XIIIe s.)
Asquins - Eglise Saint-Jacques : chapiteau gothique du collatéral nord (XIIIe siècle)
Asquins - Eglise Saint-Jacques : chapiteau gothique du collatéral nord (XIIIe siècle)